Je retourne dans le souvenir des projets que nous avions construits au collège Pierre Sémard à Bobigny (1998 – 2008) et ceux du collège Guy Flavien à Paris (2008-2016). C’était dans une période où l’école n’était pas encore dans un processus de démolition. Aujourd’hui, ces projets sont d’un autre temps : depuis la rentrée 2018, les enseignants sont considérés comme de simples exécutants et l’élève n’est plus que « la somme des compétences évaluées réduites à ses réussites ou échecs » car « il ne s’agit plus de s’intéresser à son développent réflexif, culturel, créatif, relationnel, psycho-socio-langagier, affectif. » C’est le nouveau projet de Gabriel Attal pour l’école.
Dans quel monde vivons-nous ? Comment l’école peut-elle avoir du sens ? Quelles espérances, quels projets et rêves les jeunes peuvent-ils construire en étant baignés dans un monde avec autant de rejets, de fermetures et d’hypocrisie.
Comment faire ?
Ces pratiques artistiques que je vais évoquer s’inscrivaient dans le projet d’établissement où l’organisation pédagogique s’articulait autour de trois temps complémentaires auxquels participaient tous les élèves du collège :
1 - Le tronc commun : les disciplines sont la colonne vertébrale des apprentissages, mais elles doivent aussi rentrer en résonance, grâce aux projets classes et à la création d’une organisation pédagogique qui prend en compte les besoins des plus fragilisés. L’objectif est de ne pas laisser au bord du chemin une partie des élèves. Les professeurs inventent dans la matière qu’ils enseignent des pédagogies capables d’enrayer l’échec scolaire. Nous faisons en sorte que tous les élèves, quelles que soient leurs compétences, apportent leur imaginaire et leur propre invention dans les apprentissages.
2 - Le temps de l’accompagnement : ce temps concerne une majorité des élèves à un moment de leur scolarité et comprend de multiples formes de suivis : tutorat, contractualisation des objectifs, commission de suivi éducatif, accompagnement à l’orientation, aides aux devoirs et enfin, en relation étroite collaboration avec les parents, l’accompagnement de l’élève dans son projet.
L’attention à la parole et à la relation conditionnent la compréhension. La qualité pédagogique ne peut exister sans que les adultes soient attentifs à la relation et au bien-être des élèves. Un conseil des enseignants avec Philippe Lacadée du CIEN a été créé au collège Pierre Sémard et se réunissait tous les mois.
3 - Le temps de la création : les projets classes et les ateliers de pratiques artistiques théâtre et danse contemporaine [1].
Je vais évoquer ce troisième temps du projet d’établissement où sont développés les projets classes et les ateliers artistiques. Au collège Guy Flavien, il y avait quatre ateliers théâtre, parmi lesquels un atelier destiné aux élèves de quatrième et troisième, intitulé « Avec les mots, la voix et le corps. » Tout en étant chef d’établissement, j’ai mené cet atelier, en compagnie de Céline Baliki, professeure de lettres et une comédienne, une chorégraphe et un réalisateur qui intervenaient ponctuellement [2].
Le pouvoir de créer
Peter Brook écrit qu’au sortir de l’enfance, « on doit traverser une forêt, une forêt très obscure et enchevêtrée [3]. » Et lorsqu’on sort de cette aventure, de nouvelles possibilités émergent. On a perdu notre innocence en route, mais un monde s’ouvre, un monde à découvrir et à construire. Encore faut-il que les élèves entrent dans ce monde par les voies les plus appropriées : celles qui les conduisent à l’autonomie, en leur donnant la possibilité de dépasser leurs limites, de déranger leur rythme intérieur et de mettre en mouvement ce qui semble arrêté… Le chemin est long, mais l’enfance qui est en eux est leur force, à condition de donner à chacun les moyens de se révéler et d’apporter sa singularité, ses propres savoirs dans les apprentissages.
Et cela passe par la création qui permet aux enfants d’aller au fond de soi, de se révéler, de grandir et d’avancer.
Si dans l’éducation, dans la naissance au monde des adolescents, l’apport de leur invention et de leur créativité personnelle fait défaut, s’ils trouvent tout fait, tout programmé par les adultes, ce sera comme une amputation imaginative. Et ce « tout fait », ils auront envie de le détruire. Je crois que c’est le principal problème auxquels sont confrontés les enfants, plus particulièrement au collège. Chaque enfant doit avoir la possibilité de créer avec son corps, avec ses mains, avec son esprit.
C’était l’objet de cet atelier durant une quinzaine d’année : l’atelier théâtre est un espace hors des routines du quotidien, un ailleurs, un autre moment pris à la vie de chacun, la vie à l’école, la vie secrète. Durant le cheminement qui dure le temps de l’année scolaire, nous évoquons le monde, nous le renversons pour le regarder de façon différente, de façon à mieux le comprendre, à réfléchir et à donner aux élèves le désir d’agir, d’y être présent. Et pour cela, il y a cette urgence d’aller au fond de soi. Peu à peu, doucement et avec confiance au fur et à mesure du travail, il faut se faire craqueler la peau de nos corps, de nos idées, de nos habitudes… Nous rendre plus perméables, ouverts au monde pour pouvoir le questionner, le rêver, l’oublier, le détruire et le recréer.
Des œuvres qui sont notre conscience
Pour cela, l’atelier a pris appui sur des textes fondateurs, des œuvres dont les questions ont traversé les siècles et qui offrent de prodigieuses occasions de se révéler, de se former à la vie et d’accéder à la pleine humanité. Qu’elles soient faites de mots, de musiques ou d’images, ces grandes œuvres sont le paysage de la civilisation.
Parmi ces textes fondateurs, les tragédies grecques nous intéressent parce qu’elles questionnent le monde et elles nous proposent une sorte de morale des valeurs parmi lesquelles le sens du vivre bien, avec noblesse, sans lâcheté, sans petitesse. Il ne s’agit pas d’une morale de l’interdit, de la culpabilité. C’était une façon pour les Grecs de s’interroger sur les valeurs, de mettre à distance les problèmes qui se posent, si terribles soient-ils, et d’en débattre pour les résoudre.
Euripide, par exemple, nous a inspirés car il est hanté par les problèmes de la guerre et il cherche à comprendre les raisons de ces désastres inhérents à la condition humaine : les hommes sont possédés par des événements qui les dépassent, ils se lancent dans des actions destructrices sans fin et laissent de côté leur conscience personnelle et tout ce qu’ils pensent de la justice. Andromaque dit dans Les Troyennes d’Euripide : « Notre destinée, c’est de descendre ce fleuve du mal que l’homme n’arrive jamais à épuiser. »
Il ne s’agit pas seulement d’accéder aux œuvres, il faut que celles-ci « œuvrent », comme le dit le philosophe Bernard Stiegler. Pour cela, il est indispensable que chacun se les réapproprie et les transforme. Les textes que nous adaptons et auxquels les élèves peuvent apporter leur invention parlent des conflits qui détruisent les sociétés et qui sont un spectacle si présent dans le monde d’aujourd’hui. L’école doit être source de pensée pour que les jeunes puissent prendre conscience, débattre et s’engager. C’est un peu comme si on plantait une graine en chacun durant l’aventure, une graine qui va grandir comme un arbre : nous essayons de créer quelque chose qui met en mouvement, qui projette dans l’avenir. Rien n’est fini au moment où les projecteurs s’éteignent le soir du spectacle.
Ainsi, il s’agit de renverser le monde pour parler de la démocratie, du regard que l’on porte sur l’étranger, mais aussi des problèmes qui tourmentent depuis toujours l’humanité : la violence, la guerre, la barbarie mais aussi la rencontre de l’autre, l’amour de la vie. Et dire ce non, ce non d’Antigone qui habite notre mémoire encore aujourd’hui, c’est aussi en finir avec les ruines du passé et accepter de construire sur les cendres. Ainsi le nouveau monde repose sur cette mémoire qui ne doit pas empêcher d’agir mais au contraire qui nous tient éveillés, à l’écoute et qui porte l’imaginaire du maintenant…
Dans Les Enfants d’Héraclès, inspiré d’Euripide, qui traite de la peur de l’étranger, de l’exclusion et du droit d’asile, Macarie donne sa vie pour tenter de changer la conscience des hommes. Nous avons aussi cheminé avec Antigone de Sophocle et d’Henri Bauchau : Antigone se bat contre l’injustice et sait que, pour cela, elle doit affronter la mort. Elle aime la vie et son désir n’est pas de la perdre mais de dénoncer ce qui est injuste à ses yeux. Avec Khaos, nous nous sommes emparés des Troyennes de Sénèque pour parler des guerres qui ravagent notre monde et dans cet enchaînement impitoyable, nous avons donné vie aux enfants de Troie…
Sur la ligne verte
Je vais évoquer plus précisément l’un des projets, le dernier, que nous avons créé en 2016. Si l’atelier a puisé dans les œuvres issues du théâtre grec, Sur la ligne verte a été conçu à partir d’œuvres contemporaines : Le Message d’Andrée Chedid, Le Quatrième Mur de Sorj Chalandon, deux œuvres extrêmement noires, pessimistes. Nous avons aussi utilisé Antigone de Jean Anouilh et comme pour les autres projets, nous nous sommes inspirés de l’actualité.
L’histoire se déroule dans une ville du Moyen-Orient. Des adolescents d’un lycée français ne peuvent pas partir en vacances car ils sont confinés dans leur établissement : la guerre civile fait rage dans la ville entre communautés chrétiennes, druzes, chiites, sunnites. Des affrontements ont lieu au sein même de ces communautés, entre chrétiens contre chrétiens, chiites contre chiites sans compter les multiples interventions étrangères. Les lycéens s’occupent en faisant du théâtre. Après la mort d’une des adolescentes, atteinte par les balles de snipers, ils décident de monter Antigone avec des acteurs appartenant aux différentes communautés, de façon à ce que la guerre cesse, ne serait-ce que quelques heures ou quelques jours, le temps des répétions et des représentations. Ils traversent donc « La ligne verte » de tous les dangers pour convaincre des hommes et des femmes des différentes factions. Malgré un nouveau drame dans le camp de Chatila et la mort de l’actrice qui devait incarner Antigone, ils décideront tous de faire une trêve et de jouer la pièce.
S’engager corps et âme
Le cheminement qui nous conduit à la création d’une œuvre commune où chacun a sa place – une place pour soi-même, une place pour le groupe – implique que le corps se mette en mouvement. Ce corps physique, psychique, sensoriel, émotionnel doit se révéler, s’exprimer, exister en étant capable de vivre ses émotions, de s’écouter et de se reconnaître, d’être écouté et reconnu. Cela, il faut le redécouvrir et le réapprendre car les élèves qui débutent l’atelier sont paralysés, statiques. Ils perdent leur corps et leur présence sur scène quand advient la parole. Rares sont ceux qui manifestent d’emblée une énergie rayonnante, une présence physique indéniable.
Les répétitions ont lieu une ou deux fois par semaine, les jeudis à 17 h et le samedi matin avec des stages d’immersion. Nous ne distribuons pas le texte jusqu’aux vacances de Toussaint, mais nous faisons travailler les élèves sur des extraits choisis.
Comment le texte agit-il en eux ? Qu’est-ce qui peut le faire jaillir ? Comment circule-t-il dans le corps ? Nous commençons durant les premiers mois à articuler le travail du corps, de la danse et des mots, en résonance de façon à parvenir progressivement à incarner les mots. Nous amenons les élèves à développer l’imaginaire de leur propre corps. Pendant les improvisations de danse et de théâtre, ils apprennent à maîtriser leurs réactions, à apprivoiser leurs peurs et le regard des autres, à agir dans la tolérance, l’échange, le respect de l’autre.
Le plaisir est une condition essentielle de réussite : plaisir de découvrir quelque chose de nouveau, de se découvrir, de sentir le regard chaleureux des autres quand le corps vacille. Le plaisir est enfin dans l’exigence qui permet de dépasser ses limites et d’avancer.
Un théâtre du présent
Sur la ligne verte est une tragédie conçue et écrite avant les attentats qui ont frappé Paris et la France, le 13 novembre 2015. Ils se sont produits à quelques centaines de mètres du collège. Une famille avait été particulièrement touchée par la mort de deux de ses membres au Bataclan. Il était difficile après ces attentats qui nous ont profondément bouleversés de monter la pièce. Fallait-il que les adolescents portent cette violence et cette souffrance ? Était-ce nécessaire ? Ou simplement possible ?
Nous avons décidé d’une première lecture commune. La lecture a été bien accueillie par le groupe qui a décidé de jouer la pièce. Puis, le jeudi suivant, nous avons distribué les rôles.
Sur la ligne verte met en scène une situation extrême. Les lycéens sont obligés de prendre position, de faire des choix. Nous avons voulu faire un théâtre de l’instant, du présent, qui se fabrique au fur et à mesure. Comment ces jeunes réagissent-ils face à l’impensable ? Il fallait à tout prix éviter tout ce qui sonne faux.
Nous demandions à chacun des élèves de réagir dans l’instant aux paroles de leurs camarades, au ton de leur voix. À chaque répétition, ils devaient inventer ou réinventer leur personnage de façon à incarner la peur, la révolte, l’amitié, l’amour… En jouant cette pièce, nous voulions être aux côtés de ceux qui sont victimes de ces situations extrêmes et plus particulièrement aux côtés des populations migrantes qui fuyaient les bombes et étaient rejetées partout où elles cherchaient refuge. Nous lisions les journaux. Parfois même, nous faisions état des paroles honteuses, scandaleuses, indignes…
Le théâtre offre ainsi des moments extraordinaires pour les adolescents. C’est un art vivant, immédiat qui questionne le réel à travers la fiction.
Sur la route
Les répétitions nous amènent dans une nouvelle attente, celle du voyage, durant les vacances de printemps, dans des hauts lieux où nous réalisons la partie cinématographique du spectacle. La scène est étroitement liée à l’écran, le spectacle fonctionne dans cette interaction : les images projetées pendant tout le spectacle ouvrent au monde, elles témoignent de l’aventure et apportent la magie du cinéma, en créant l’illusion de la réalité. Nous avions choisi Athènes car certains quartiers, surtout après la crise extrêmement difficile qui a touché la Grèce, pouvaient faire penser à une ville en guerre à cause des maisons en ruines, écroulées ou fermées.
Le temps du voyage est un temps autre qui vient comme une respiration, un souffle, une impatience. Un planning minutieux est distribué. Les élèves et les deux réalisateurs, avec qui nous tournons, sont debout dès cinq heures du matin pour profiter du silence dans la ville encore déserte. Les lieux de tournage ont été repérés bien avant. Parfois les habitants nous observent et apportent même leur aide… Les policiers qui aperçoivent nos élèves munies de fausses mitraillettes détournent le regard. Il fait chaud. Les élèves découvrent en même temps Athènes, se cachent pour s’habiller et se préparent à jouer. Et c’est parti : mise en scène, première prise, deuxième prise, rarement plus, pour garder la spontanéité…
Le voyage est un moment fort de partage et crée des relations fortes entre élèves et avec les adultes... Nous découvrons des adolescents différents, nous nous connaissons mieux, nous avons le temps de parler de l’aventure qui nous réunit, de l’histoire que nous incarnons, de la vie… C’est aussi une manière d’ancrer le texte dans une réalité comme si les choses prenaient forme et sens. Les personnages sont moins abstraits, ils ont enfin un corps et une voix.
La fin du voyage est pour nous un soulagement : nous avons réussi à faire tout ce que nous avions prévu. C’est aussi pour nous le temps de l’épuisement. Un épuisement teinté de bonheur, pourrait-on dire.
L’immense tâche à accomplir
Il reste un peu plus d’un mois avant le spectacle qui aura lieu mi-juin sur la scène de La Maison des métallos à Paris. Le retour ne se fait pas sans difficultés comme si le collège faisait oublier aux élèves de l’atelier ce qui a été traversé en Grèce et les ramenait à une position d’élèves plus ou moins scolaires ou dissipés.
Nous reprenons les répétitions et nous allons de l’avant, cahin-caha, déplorant l’amnésie et la déconcentration, félicitant des présences engagées et les voix affirmées, encourageant la prise d’initiatives. Nous reculons, puis nous avançons. Le montage minutieux du film arrive enfin. Les images sont magnifiques, les présences de chacun, puissantes. Les derniers ateliers, nous les organisons en filage avec la projection permanente du film, en présence des musiciens. Tout doit s’enchaîner à la seconde près. Il va falloir s’adapter dans le jeu rapidement car nous n’avons qu’un seul filage sur place pour découvrir la salle, les lumières, le grand écran.
Noir dans la salle remplie de spectateurs. Musique. L’écran s’illumine, les voix se délient et les scènes s’enchaînent dans une grande fluidité… Chacun sait ce qu’il a à faire… Quel bonheur de les voir enfin libres avec leur personnage, leur voix, leur corps !
Beaucoup d’émotion, de silence dans la salle. Leur assurance, ce soir-là, la peur de rien, le plaisir, la conscience aussi de l’éphémère, de la fragilité de l’instant nous laissent penser que leur engagement est nourri de cette force intime née du collectif, du travail pendant des semaines, du voyage. C’est un au-delà, un dépassement, ils traversent l’espace de la scène et de l’écran, de nos consciences, en nous faisant frissonner. Ils saisissent le public par tant de beauté.
Après toutes ces années d’ateliers artistiques, chaque année, c’est pour moi la même surprise, toujours le même étonnement : je suis ébloui par la qualité de travail des adolescents, leur engagement et surtout leur talent. Voici qu’ils apparaissent sous un jour nouveau… Et ce que je ressens alors c’est de la reconnaissance pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils nous donnent. J’ai confiance en leur avenir.
Une longue ovation salue le travail. Nous sentons un immense plaisir chez les élèves, une grande fierté… Pour nous c’est un moment fort, intense en émotion.
Ce qui me reste
Ce qui me reste : d’innombrables moments suspendus, où le temps s’est effacé, où seuls comptent nos mots et nos gestes de l’instant présent. Des temps calmes ou riches en émotions fortes, des temps passés dans un préau de collège rose ou dans un décor à couper le souffle, bordés par la mer et éblouis par la lumière. Des temps partagés dans une salle de spectacle pleine et chaude, dans les coulisses et sur scène... Toujours avec une application extrême, dans le goût des choses bien faites et surtout belles.
Ce sont des projets intensément humains, dans les liens tissés, les voyages, la transmission… Ces expériences hors de toute notation nous ont peut-être enrichis au-delà de ce que l’on trouve habituellement dans les écoles. Pour toute cette générosité et cet amour des belles choses, je ne peux que vous remercier tous mille fois, et ce n’est pas suffisant. Aux futurs projets, je leur souhaite de vivre autant que nous avons vécu. (Lucie Riandey, élève de troisième)
Joseph Rossetto
[1] Les projets du collège sont financés par l’importante subvention accordée par la Mairie de Paris, par La Fondation de France (« Aidons tous les collégiens à réussir »), La fondation Les arts et les autres, et grâce à des partenariats, notamment avec Périphérie.
[2] On trouvera sur le site « Imaginem » tenu par le réalisateur Philippe Troyon, des extraits vidéos et des extraits de films sur ces projets : https://www.imaginem.fr – « une école de l’expérience » - Vidéo : « Avec les mots, la voix et le corps. »
[3] Peter Brook, Entre deux silences, Acte sud Papiers.
Comments