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Nouvelles formes d’angoisse à l’erre du numérique - Philippe Lacadée

Déjà, Robert Musil, dans son livre Les Désarrois de l’élève Törless [1] faisait valoir le fait que les lieux d’éducation incluaient en leur sein la présence de boucs émissaires, des enfants subissant la méchanceté d’autres et souffrant en silence d’humiliations répétées.

 

Ces conduites ont toujours existé dans le monde scolaire où, plus qu’ailleurs, se vérifie la violence entre pairs, fondée sur la jouissance à humilier, insulter, piétiner celui qu’on prend pour victime. C’est le corps, en se mettant ainsi en scène dans ces lieux d’expositions, qui devient souvent l’enjeu de ces humiliations. Toute différence, toute marque de particularité sur le corps, peut prendre une valeur négative de moquerie et, tout à coup, virer à l’insulte ou à l’humiliation. La parole des analysants enseigne ; de telles expériences font point d’impact sur le corps et le devenir d’un sujet. Ils témoignent, au cours de leur analyse, de ces moments où ils ont été le souffre-douleur des uns et la risée des autres.

 

Robert Musil nous donne de précieuses indications en écrivant que cette violence a toujours comme origine un point de réel rencontré, pour un sujet, face à un événement de jouissance hétérogène surgissant de façon contingente au sein de son corps. C’est donc un excédent de sensation indicible empêchant la traduction « en images verbales » [2] écrit Freud, ou en mots, lui procurant comme un poids opaque sur la poitrine, se révélant à lui comme une angoisse.

 

C’est ce qui se joue dans la relation de Törless à ses camarades : un mouvement de mains de son ami le prince Beinberg, en train de lui parler de son propre père, « fait courir sur le corps un frisson de dégoût » ; cela l’effraye et le déconcerte, comme si « un élément sexuel s’insinuait à l’improviste, hors de propos dans ses pensées. » C’est cette jouissance hors-sens qui l’angoisse, d’où l’envie de l’injurier. Basini, le plus pauvre du collège, ayant volé de l’argent pour aller voir la prostituée Bozena, donne envie à ses camarades de l’humilier ou de le harceler. Törless, lors d’une scène d’humiliation, ressent en lui « un élément de sensualité hétérogène lui procurant un frisson de dégoût » qui l’angoisse, surtout lorsqu’il entend le mot voleur. Il ne peut alors plus s’empêcher d’être attiré par le fait de soumettre Basini à sa propre cruauté mais, ce qui l’angoisse à son insu, c’est de voir en Basini son propre être de voleur, comme s’il n’était qu’un substitut provisoire de son être de déchet qui lui est insupportable, d’où la tentation, comme la tentative au-delà de le réduire à néant. [3] L’être humilié de son camarade incarne, pour Törless, sa propre part d’immonde, son versant d’objet a qui l’angoisse. « C’était la secrète et mélancolique sensualité sans objet de l’adolescence. » [4]

 

De nos jours, bien en deçà d’internet, cela existe toujours. J’ai ainsi reçu Rose, huit ans, qui vient me rencontrer pour une phobie scolaire. Elle est nouée à une angoisse de mort liée à ce qu’elle nommera : « on me harcèle dans mon école ». Elle dit avoir reçu des lettres dont la première, écrite par cinq à six enfants de CE2, était une liste de phrases telles que : « tu es la plus bête, tu pues du cul, tu es moche, tu pollues la planète, tu es idiote... » puis, quelques mois plus tard, elle a trouvé sur son bureau le mot suivant « je vais te tuer, sors de notre école sinon tu es morte... » Voilà ce qui a déclenché son angoisse indicible dont elle n’a parlé à personne, gardant pour elle ce poids opaque sur sa poitrine, d’autant qu’elle savait qui était responsable. Après un entretien avec moi, elle consent à en parler à ses parents. Ils lui proposent alors de retourner avec elle à l’école. Le garçon impliqué a nié longtemps avant d'avouer. Puis, sa mère est venue s'excuser avec lui.

 

Une mère me raconte : « Pour ce qui est du langage fleuri des adolescents, nous avons été choqués de ce que nous avons vu, ce weekend, sur le portable de nos enfants qui allaient entrer en sixième. Nous sommes plusieurs parents à suivre nos filles de près avec le téléphone. La story d'une élève de cinquième publiait une phrase sous la forme de dicton : « les rumeurs c'est comme les bites toujours dans la bouche des salopes ». Ça promet ! »

 

Aujourd’hui, à l’erre du numérique, il semble que ce phénomène de harcèlement ait pris une autre ampleur, avec la présence des réseaux sociaux. Dès lors, on parle d’harcèlement scolaire voire de cyberharcèlement, ne se limitant plus à la cour de récréation. [5] Le harcèlement passant par les réseaux sociaux vient faire retour dans le réel de la chambre de l’enfant, par le biais de la fenêtre virtuelle qui n’est plus celle de Rimbaud. Lui, dans sa poésie « Vagabonds » [6], parlait de sa fenêtre comme d’« une distraction vaguement hygiénique », cadre de son fantasme, lui permettant de se voir comme un Vagabond errant dans la campagne à la recherche du « lieu et de la formule ». C’était sa façon de traiter par l’imaginaire et la médiation du fantasme, soit se voir ailleurs, à la fois la bouche d’ombre comme il surnommait sa mère, et l’angoisse que lui occasionnait sa relation à Verlaine. Là où Rimbaud errait dans la campagne, de nos jours les jeunes errent en surfant sur la surface de la vague du net.

 

La recherche de la vraie vie n’est ni ailleurs, ni dans la vie numérique comme le croient beaucoup de nos jeunes. Rimbaud l’avait écrit, « La vraie vie est absente » [7], précisant que « nous ne sommes pas au monde ». En effet, du fait de son inscription dans le langage, de son aliénation à la langue par le biais de sa parole, le sujet perd une part de jouissance. C’est cette perte qui fait le fondement de tout être, de son assiette subjective comme j’aime dire à partir de Montaigne. La vie numérique, en échappant à la parole, fait croire au sujet que c’est elle la vraie vie, en venant masquer et voiler cette perte sur fond de toile. Dès lors, le sujet se trouve aliéné d’avoir à venir se présenter sans cesse soit à l’autre, soit à lui-même, sur le mode du selfie, toujours à la recherche d’une identité anonyme prise dans une sorte de pousse-à-l’image. C’est bien ce pousse-à-l’image, soit à s’imager qui condamne le sujet à ne courir qu’après un mirage.

Lorsqu’un adolescent s’abandonne à la vie numérique, il y met en jeu sa demande, donc son angoisse et sa souffrance car, se joue pour lui, de façon aiguë, une crise de la langue articulée à l’Autre une vulnérabilité dans son rapport à l’image, qui le met souvent en recherche du look directement applicable sur son corps, d’un like sur son compte Facebook ou Instagram ou TikTok directement appliqué sur son objet portable hors-corps. C’est ainsi la quête d’un regard, un point d’où le sujet cherche à faire valoir son image, pour qu’on le respecte quand il le fait de façon provocante, pour qu’on le distingue ou comme s’il voulait aussi provoquer un point d’angoisse en l’autre pour se soulager de la sienne. Un nouveau mode d’être là, dans la vie numérique, s’est ainsi installé au cœur-même de l’intimité de la chambre des enfants ou des adolescents, où tout doit se montrer, s’entendre et ce de façon brute voire brutale.

 

Quelle angoisse peut pousser un sujet à faire un usage du net où il s’agit de se donner à voir et se faire entendre ? Quelle nécessité le pousse à montrer aux autres ce qu’il fait, où il est avec quels amis ? Cela concerne ce que Clotilde Leguil nomme le narcissisme de masse [8] là, sur la toile, le sujet trouvera ce qui lui manque, la substance manquante. C’est cette substance en défaut, qui est selon lui venue fragiliser son image, elle peut le pousser à chercher la vraie vie, sans manque, dans la vie numérique, une vie qui, d’être sans corps incarné, n’est cependant pas sans image. C’est bien là où les réseaux peuvent apparaître comme une solution. Mais si ce nouveau mode de lien a un versant positif, le souci du partage et de se faire des amis, elle comporte le paradoxe pour le sujet qu’il peut s’en trouver encore plus fragilisé d’être soumis à une quête narcissique. D’être infinie, elle conduit à une impasse dangereuse, le sujet cherchant ainsi à combler le manque.

 

Mais chacun est condamné au manque et, sans le manque, aucun désir ne peut advenir voire c’est le manque du manque, qui produit même l’angoisse [9] dont il cherchait à se séparer.  C’est la production d’un nouveau mode d’angoisse, au lieu de savoir-y-faire avec ce qui fait trou ou manque, le sujet comble son manque dans ce jeu de leurre où il se trouve pris dans une quête surmoïque, un impératif pousse-à-jouir qui en réclame en-corps plus. C’est là où le sujet perd toute initiative, toute capacité d’énonciation et de pouvoir dire Je, son existence se réduisant à un jeu de leurre imaginaire avec l’autre.

 

De fait, cela ne fait qu’accentuer une relation en miroir avec son semblable, l’aliénant là où il se croyait plus libre dans des relations de comparaison, des demandes d’amour et de reconnaissances infinies dont le nouveau est like, « est-ce que tu m’as liké ? », « combien ai-je de likes ? »

 

Cette nouvelle quête d’amour comme preuve de son existence renvoie le sujet à une angoisse de non-existence encore plus accrue qu’autrefois, du fait de la prédominance de sa vie virtuelle. C’est là où se joue cette exigence d’intensité, de substance qui donne libre cours à l’exigence sans frein de la pulsion. [10] Car, là où le sujet, dans un certain leurre, ne parvient plus à s’identifier, se joue parfois le risque d’un déchaînement pulsionnel. Ainsi, de nos jours, le harcèlement consiste à insulter, humilier la victime en partageant avec d’autres via les réseaux dits sociaux, tout en faisant de plus circuler des images de la victime en les commentant. Cela fait enfler la rumeur, provoquant l’onde de rire qui, tel un écho, se dilate dans le petit monde des adolescents, notamment. Cela amplifie d’autant plus l’impact psychologique pour celui qui le subit. Il n’y a alors plus la coupure entre la maison et l’école ou le collège, plus de protection liée aux lieux, plus de répit. Le harcèlement est partout, passe à travers tous les remparts d’autrefois.

 

Les insultes proférées sur les réseaux dits sociaux ne veulent pas seulement rabaisser le sujet au corps qu’il a, mais cherchent à anéantir le sujet en tant qu’être. C’est pourquoi le mot de harcèlement est le plus propre à signifier le phénomène. La définition la plus retenue est celle du suédois Dan Olweus distinguant trois composantes : l’agression, la répétition et le déséquilibre des forces. [11] C’est toujours lié à une angoisse provoquée par un sujet porteur d’une faiblesse, d’un défaut physique, suscitant l’envie de réduire à néant ce qui en l’autre fait tache. Il constitue ainsi une sorte de piège qui fonctionne tout seul, véritable plaie d’une haine ordinaire, d’un message débile que Marion, âgée de treize ans, par exemple, comme on le lit dans le livre écrit par sa mère [12], recevait la veille de sa mort par SMS : « Va te pendre, il y aura une personne de moins demain ! ». Marion persécutée par ce qu’elle lisait seule dans sa fenêtre virtuelle, se pend à la fenêtre de sa chambre tout en ayant écrit dans son dernier message « les mots tuent ».

 

Ce phénomène du harcèlement attaque le corps par ce qui fait le réel angoissant de chacun, le sexe, l’origine, la mort.  Parfois, la mise en scène du corps sexué, ne touche pas seulement aux attributs du corps, mais à la dégradation même du sujet. Des jeunes filles se montrent dénudées, souvent avec la complicité de leurs petits copains, dans une quête narcissique de vouloir être reconnues comme femmes, mais leurs copains abandonnés se vengent en diffusant les vidéos dans les collèges. Autre exemple d’un garçon, face à l’éveil de sa sexualité provoquant un trou dans le réel, se masturbe en direct, comme pour s’assurer de son sexe et envoie ces vidéos croyant ainsi séduire de nouvelles copines. L’activité sexuelle n’est plus médiée par le fantasme. C’est comme si les garçons ne rêvaient plus des filles avant de les rencontrer. Le corps réel est là mis à nu sans aucun appui imaginaire noué au discours. C’est l’image virtuelle appareillée à l’objet de la science qui triomphe. On est là dans le régime de l’immédiateté, de l’addiction, de « l’omniprésence du porno »[13] et de l’accès rapide au jouir, au « tous consommateurs ! », non sans un certain effet de désenchantement, brutalisation, banalisation des rapports entre les sexes.

 

Dans ce contexte, le signifiant victime apparaît comme réponse et implique pour les responsables la nécessité de porter plainte voire en proposant des éducateurs sexuels. Lorsque, dans un groupe, surgissent ces comportements qui consistent à toucher à l’être d’un sujet, en le rabaissant, en l’insultant ou en le dégradant, on a affaire à ce qu’on appelle une persécution.

 

La psychanalyse a un savoir sur la puissance des mots, la puissance de destruction des mots. Elle révèle que tout ce qui se dit qui touche l’être d’un sujet cherchant à l’anéantir, peut entraîner de graves dégâts, et même le pousser au pire. Il y a dans le harcèlement quelque chose qui met en jeu la pulsion de mort, soit la haine qui s’adresse à l’être. Et la question reste de savoir comment prévenir ce mouvement de jouissance qui cherche à atteindre l’autre en le réduisant à sa valeur d’objet de jouissance, d’objet directement consommable, d’objet de déchet.

 

Le phénomène du cyberharcèlement ne relève pas que de l’Éducation nationale, de révéler une problématique nouant les domaines du privé et du public. La fenêtre virtuelle accompagnant le sujet tout le temps, au plus près de son corps, le met directement en connexion avec les objets pulsionnels du regard et de la voix, qui le poussent à un plus-de-jouir sous la commande d’un surmoi féroce lui ordonnant « Jouis ! ».

 

Proposer, au sein des établissements scolaires, des lieux de conversations entre enfants, entre enseignants ainsi qu’entre parents pour que chacun au un par un puisse, dans sa propre énonciation, rencontrer la parole lui permettant de se situer à sa juste place et conduit à éviter de mettre en acte un pousse-à-la-haine de la différence de l’autre, un pousse-à-la mort afin que chacun puisse avoir une chance de savoir-y-faire avec et s’en débrouiller.

 

Danah Boyd précise, dans son livre C’est compliqué Les vies numériques des adolescents, que « la plupart du temps ceux qui agissent ainsi envers les autres sont par ailleurs confrontés à de sérieux problèmes personnels. » [14] Ils sont confrontés à de sérieux problèmes identitaires, d’autant plus au moment de l’adolescence, cette crise de la langue articulée à l’Autre, lorsqu’ils rencontrent un trou, un manque dans l’Autre, les plongeant en plein désarroi et angoisse. Avoir une politique orientée vers la punition ou la rééducation de ces troubles du comportement ne résout rien, au contraire. En voulant simplement accuser le coupable et protéger la victime, des adultes bien intentionnés passent à côté de la complexité de la plupart des conflits. Il est nécessaire de prendre des mesures contre le harcèlement mais, pour savoir comment faire, il ne faut pas se contenter d’un savoir-faire technique, « il est nécessaire de partir du langage des ados et des normes sociales et culturels dans lesquelles ils vivent » et d’élaborer un savoir-y-faire avec. En parlant avec eux, dans une pratique de conversation, on peut préciser et affiner la large gamme « de mesquinerie et de cruauté » [15], ce que les adultes ne veulent parfois pas connaître en parlant seulement de harcèlement.

 

L’expérience de la conversation en ce qu’elle responsabilise celui qui s’y engage, est un outil de résistance face à une culture de la mesquinerie et de la cruauté dans laquelle certains se cachent, en ne voulant rien savoir, disant que c’est un jeu. Ainsi, ils jouent à s’insulter, se menacer de mort, sans se rendre compte des conséquences. La vie devenant pour eux un processus ludique où se mélangent divertissement et pulsion de mort.  Ce peut être une façon de démentir l’angoisse qui les chevillent au corps comme s’ils refusaient la vie qui s’annonce, avec ce qu’elle contient d’avenir rempli à la fois pour eux d’incertitudes et de responsabilités qu’ils ne veulent pas assumer. Reconnaître son histoire au lieu de faire des histoires, se reconnaître dans sa parole, au lieu de se présenter juste comme une image, consentir à rentrer dans la langue via le vecteur de la parole pour se représenter par un mot auprès d’un autre mot. C’est la meilleure façon de leur offrir d’entendre leur vie à partir de l’historisation d’un Je au lieu du Jeu virtuel. C’est l’occasion d’une rencontre avec un Autre incarné à même de faire résonner le Je de chacun, la dimension anonyme de cet Autre sur la toile, la dimension de l’inconscient, soit celui qui peut, d’entendre par-delà le discours du moi, une mise en jeu de son être réel et non pas virtuel, un Autre qui écoute et entend. [16]

 

Ainsi, lorsqu’Alice qui se présente comme victime, dit qu’elle a des « crimes » d’angoisse au lieu de crises d’angoisse, de s’entendre le dire à l’autre qui l’entend, s’ouvre à elle une aventure subjective lui donnant un destin nouveau par rapport à ce qui l’angoissait. Le Je du lapsus émergeant comme un jeu de rupture fait surgir un Je de l’inconscient lui ouvrant une Autre scène. Confronté à sa propre opacité, un Je « qui est autre » comme l’écrivait Rimbaud, un Je échappe au sens commun et à la vie numérique. Ce Je du sujet ne peut pas être traité par le net, où manque la dimension du sujet de la parole adressée à un autre soutenue par la voie de la voix comme objet du désir à l’Autre et la présence réelle, le net de l’éthique du bien dire.

 

 

 

Philippe Lacadée

Intervention au Centre Pompidou sur l’invitation de Clotilde Leguil

dans le cadre du cycle de conférences Psychiatrie, psychanalyse et malaise social

« Nouvelles formes de l’angoisse chez l’enfant et l’adolescent »

Septembre 2019


 

 

 

 

[1] Musil R., Les Désarrois de l’élève Törless, Points, Seuil, 1960.

[2] Freud S., « lettre de Freud à Fliess 48 », La Naissance de la psychanalyse, PUF, 1956, p. 145.

[3] Lacadée Ph., L’Éveil et l’exil, Cécile Defaut, 2007, pp. 94-95.

[4] Ibid., p. 95 et 182.

[5] Boyd D., C’est compliqué. Les vies numériques des adolescents, C&F éditions, 2016, Collection Les enfants du numérique, p. 252.

[6] Rimbaud A., « Vagabonds », Rimbaud Œuvre-Vie, Arléa, 1991, p. 349.

[7] Ibid.

[8] Leguil C., “Je” : Une traverse des identités, PUF, 2018, p. 97.

[9] Ibid., p. 114.

[10] Ibid., p. 105.

[11] Boyd D., op.cit., p. 253.

[12] Fraisse N., Marion, 13 ans pour toujours, Paris, Calmann-Lévy, 2015.

[13] Miller J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », La Cause du désir, n° 88, 2014, pp. 103-114.

[14] Boyd D., op.cit., p. 261.

[15] Ibid., p. 284-286.

[16] Nous suivons là ce que dit Clotilde Leguil écrit de la page 185 à 187.




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