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Conversation aux Douves #6

Si le portable a envahi notre espace au point de devenir incontournable, il revient à l’adulte d’en préciser les contours afin de trouver la mesure qui permette aux enfants d’en établir un usage respectueux d’eux-mêmes autant que des autres, dans leur chambre autant que dans la vie sociale.

Sollicités sur cette question contemporaine par des professionnels et des parents, dans différents lieux institutionnels, lors de conversations, nous constatons ce que la modernité peut nécessiter d’invention afin de trouver une issue à certains points d’impasse rencontrés notamment avec des enfants ou des adolescents et leur objet portable. Notre pratique fait valoir que chaque enfant n’en fait pas le même usage.

Si l’autorisation sans limite est impossible, comment dire oui à un certain usage devenu nécessaire et souvent utile, en disant non au mésusage qui peut en être fait ? Si le portable s’inscrit dans un réseau social permettant que s’établisse un lien social inédit, il peut aussi favoriser un certain isolement ou repli sur soi, court-circuitant ainsi un lien social prenant appui sur le corps vivant et les objets de désir que sont la voix et le regard. C’est alors la présence incarnée de l’Autre qui en devient problématique.

Dans l’insu-portable, qu’en est-il de ce qui se joue comme insu, voire non su, dans cette relation au portable ? C’est ce qu’il s’agira de mettre à ciel/CIEN ouvert lors de cette conversation aux Douves proposée par le laboratoire du CIEN à Bordeaux Le pari de l’a-conversation mercredi 13 mars à 20h. Quel savoir peut se soutenir dans le lien relationnel que chacun établit à son portable, secours ou recours ?



 

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